Salut à toi, Lecteur. Bienvenue sur l’Observatoire des
Visions Périphériques.
Tu es arrivé sur ce blog, peut-être par hasard, ou peut-être
pas, peu importe, finalement. Le fait est que tu es là, et que j’ai l’intention
que tu y restes – et que tu reviennes.
Vive la démagogie. |
Ma naissance remonte à l'année de la Chute du Mur de Berlin, ce qui veut
dire que je ne suis pas encore sénile, mais que le temps commence doucement à presser. A
presser pour quoi, je ne sais pas exactement, toujours est-il que la seule façon
d’échapper à ce temps qui passe, à ce temps implacable qui avance, qui s’écoule
et qui presse, c’est d’écrire. D’où ce blog.
Un blog pour parler de quoi ? De tout, c’est l’idée. De
tout ce qui a rapport à l’actualité (ou pas), de tout ce qui a rapport au
monde. Je n’ai pas envie de m’épancher sur ma vie privée. Je n’ai pas envie de
raconter mes aventures amoureuses, ni mes déboires professionnels. J’ai envie
de parler de cinéma, j’ai envie de parler de littérature, j’ai envie de parler
de politique, de football, de musique, de société, de nature. J’ai même envie
de parler d’économie alors que je n’y comprends rien. Je ne sais pas si ça va
intéresser grand monde – j’ai souvent tendance à surestimer la pertinence de ma
propre parole. En plus, je ne sais absolument pas comment m’y prendre pour,
comme on dit, faire « monter » un blog, pour y amener du « trafic »,
pour avoir des lecteurs, des commentaires, une tribune. Je me dis que je vais
essayer. Pour voir.
J’ai déjà, par le passé, tenté de tenir des blogs. Qu’ils
aient été consacrés au football, au cinéma ou qu’ils aient, comme celui-ci, une
vocation plus « généraliste », aucun n’a tenu bien longtemps – j’étais
jeune et futile, comme on dit.
Qu’est-ce qui ferait que l’Observatoire des Visions Périphériques
résisterait, lui, à l’usure du temps et à cette épreuve impitoyable infligée
quotidiennement par ma propre paresse ? Je n’en ai aucune idée. Peut-être
que dans un mois, à peine, peut-être même une semaine, ou encore moins,
peut-être que ce nouveau blog sera à son tour abandonné. Ce ne serait pas
surprenant. Mais le temps, qui commence à presser, est un allié. Il créé une
urgence, l’urgence d’écrire, l’urgence du dialogue. C’est sur cette urgence que
je compte pour mettre à jour régulièrement l’Observatoire de Visions Périphériques.
Pourquoi ce nom ? Depuis mon adolescence,
le concept de vision périphérique me fascine. Pour être honnête, quand on me l’a
enseigné au lycée, je n’y ai d’abord pas compris grand-chose. Mais le hasard a
voulu que le matin-même où le bac blanc consacré au sujet devait avoir lieu, je
me retrouve avec entre les mains un numéro du mensuel So Foot dans lequel
figurait une planche de Bouzard consacrée à la façon dont les arbitres
assistants faisaient pour démasquer les joueurs hors-jeu tout en suivant le
déroulement de l’action en cours. Il y était question de cônes et de bâtonnets,
bien sûr, mais surtout, c’était pour moi l’heure de la révélation : ainsi
l’Homme, égalant en cela la Femme, pouvait être capable de faire (ou voir) deux
choses à la fois. Il va sans dire que je réussis brillamment mon bac blanc (8
sur 20, ce qui était un bond de trois point par rapport aux notes que j’obtenais
habituellement dans cette matière), mais l’essentiel était ailleurs : j’avais
découvert le concept de vision périphérique, qui allait changer ma vie.
En fait, ça marche comme ça. |
Désormais, je l’associe au recul, à ce recul sur les
évènements ou sur la situation, qui est l’une des qualités que j’apprécie le
plus chez les autres (et que j'aimerais plus que tout posséder). Créer un blog pour parler du monde ne pouvait se faire
sans la mention de la vision périphérique, paradoxal angle d’approche. Or,
visionpériphérique et visionspériphériques étaient des noms déjà pris. J’ai
hésité un temps, car visions-périphériques, lui, était libre, mais j’y ai vu
une lâcheté, un vol de nom déguisé, et il m’a semblé que si j’avais appelé mon
blog visionspériphériques, je n’aurais pas vu d’un bon œil le fait que débarque
un nouveau voisin avec un grand sourire, le nom visions-périphériques sous le bras.
J’ai donc rajouté, pour me distinguer, L'Observatoire, ce
qui confère, je trouve, à ce nom déjà bien ambitieux un caractère légèrement
arrogant qui n’est pas pour me déplaire. L’Observatoire des Visions Périphériques :
il va s’agir de surplomber un panorama à 360°, l’affaire n’est pas mince.
J’espère que tu auras, Lecteur, l’occasion de revenir
souvent ici. Je tenterai de t’y réserver toujours un bon accueil. Je tenterai
aussi de t’intéresser, de partager avec toi ce que je sais du monde et ce que
je pense de lui. J’essaierai de surplomber, avec toi, ce panorama à 360°. Je t’aime.
A très vite.
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