jeudi 29 mai 2014

Parce qu'il faut bien commencer par quelques chose...

Salut à toi, Lecteur. Bienvenue sur l’Observatoire des Visions Périphériques.

Tu es arrivé sur ce blog, peut-être par hasard, ou peut-être pas, peu importe, finalement. Le fait est que tu es là, et que j’ai l’intention que tu y restes – et que tu reviennes.

Vive la démagogie.
Ma naissance remonte à l'année de la Chute du Mur de Berlin, ce qui veut dire que je ne suis pas encore sénile, mais que le temps commence doucement à presser. A presser pour quoi, je ne sais pas exactement, toujours est-il que la seule façon d’échapper à ce temps qui passe, à ce temps implacable qui avance, qui s’écoule et qui presse, c’est d’écrire. D’où ce blog.

Un blog pour parler de quoi ? De tout, c’est l’idée. De tout ce qui a rapport à l’actualité (ou pas), de tout ce qui a rapport au monde. Je n’ai pas envie de m’épancher sur ma vie privée. Je n’ai pas envie de raconter mes aventures amoureuses, ni mes déboires professionnels. J’ai envie de parler de cinéma, j’ai envie de parler de littérature, j’ai envie de parler de politique, de football, de musique, de société, de nature. J’ai même envie de parler d’économie alors que je n’y comprends rien. Je ne sais pas si ça va intéresser grand monde – j’ai souvent tendance à surestimer la pertinence de ma propre parole. En plus, je ne sais absolument pas comment m’y prendre pour, comme on dit, faire « monter » un blog, pour y amener du « trafic », pour avoir des lecteurs, des commentaires, une tribune. Je me dis que je vais essayer. Pour voir.

J’ai déjà, par le passé, tenté de tenir des blogs. Qu’ils aient été consacrés au football, au cinéma ou qu’ils aient, comme celui-ci, une vocation plus « généraliste », aucun n’a tenu bien longtemps – j’étais jeune et futile, comme on dit.

Qu’est-ce qui ferait que l’Observatoire des Visions Périphériques résisterait, lui, à l’usure du temps et à cette épreuve impitoyable infligée quotidiennement par ma propre paresse ? Je n’en ai aucune idée. Peut-être que dans un mois, à peine, peut-être même une semaine, ou encore moins, peut-être que ce nouveau blog sera à son tour abandonné. Ce ne serait pas surprenant. Mais le temps, qui commence à presser, est un allié. Il créé une urgence, l’urgence d’écrire, l’urgence du dialogue. C’est sur cette urgence que je compte pour mettre à jour régulièrement l’Observatoire de Visions Périphériques.

Pourquoi ce nom ? Depuis mon adolescence, le concept de vision périphérique me fascine. Pour être honnête, quand on me l’a enseigné au lycée, je n’y ai d’abord pas compris grand-chose. Mais le hasard a voulu que le matin-même où le bac blanc consacré au sujet devait avoir lieu, je me retrouve avec entre les mains un numéro du mensuel So Foot dans lequel figurait une planche de Bouzard consacrée à la façon dont les arbitres assistants faisaient pour démasquer les joueurs hors-jeu tout en suivant le déroulement de l’action en cours. Il y était question de cônes et de bâtonnets, bien sûr, mais surtout, c’était pour moi l’heure de la révélation : ainsi l’Homme, égalant en cela la Femme, pouvait être capable de faire (ou voir) deux choses à la fois. Il va sans dire que je réussis brillamment mon bac blanc (8 sur 20, ce qui était un bond de trois point par rapport aux notes que j’obtenais habituellement dans cette matière), mais l’essentiel était ailleurs : j’avais découvert le concept de vision périphérique, qui allait changer ma vie.

En fait, ça marche comme ça.
Désormais, je l’associe au recul, à ce recul sur les évènements ou sur la situation, qui est l’une des qualités que j’apprécie le plus chez les autres (et que j'aimerais plus que tout posséder). Créer un blog pour parler du monde ne pouvait se faire sans la mention de la vision périphérique, paradoxal angle d’approche. Or, visionpériphérique et visionspériphériques étaient des noms déjà pris. J’ai hésité un temps, car visions-périphériques, lui, était libre, mais j’y ai vu une lâcheté, un vol de nom déguisé, et il m’a semblé que si j’avais appelé mon blog visionspériphériques, je n’aurais pas vu d’un bon œil le fait que débarque un nouveau voisin avec un grand sourire, le nom visions-périphériques sous le bras.

J’ai donc rajouté, pour me distinguer, L'Observatoire, ce qui confère, je trouve, à ce nom déjà bien ambitieux un caractère légèrement arrogant qui n’est pas pour me déplaire. L’Observatoire des Visions Périphériques : il va s’agir de surplomber un panorama à 360°, l’affaire n’est pas mince.

J’espère que tu auras, Lecteur, l’occasion de revenir souvent ici. Je tenterai de t’y réserver toujours un bon accueil. Je tenterai aussi de t’intéresser, de partager avec toi ce que je sais du monde et ce que je pense de lui. J’essaierai de surplomber, avec toi, ce panorama à 360°. Je t’aime. A très vite.



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